l'ARTBS dans la presse

La Dépêche du Midi /18 juin 2003

QUILLAN/HAUTE VALLEE

RENNES-LE-CHATEAU

Premier colloque autour
de l’affaire : étude du contexte

- 14 juin 2003 -

- Nul n’ignore à présent le fabuleux destin de Bérenger Saunière, cet humble curé de campagne enrichi de façon si spectaculaire à la fin du XIX e Siècle, que les thèses les plus farfelues coururent autour de son secret.

Afin de permettre une synthèse la plus intègre sur la question, l’Association pour la Restauration de la Tombe de Bérenger Saunière s’est donné pour objectif, entre autres, d’organiser un colloque annuel à Rennes-le-Château, afin d’étudier le contexte de l’affaire de la façon la plus rigoureuse possible. Cette association est présidée par Yves Lignon, de l’Université de Toulouse. Son secrétaire, Philippe Marlin, est président de l’association parisienne L’œil du Sphinx dont les 120 adhérents étudient et publient des études sur des phénomènes hors normes. Coorganisatrice, la société Périllos, Présidée par André Douzet, étudie le patrimoine de l’Humanité sous ses différentes formes historiques : écrits, sites, personnages, légendes…

Les intervenants du premier colloque. Photo DDM

La première intervention, celle de Georges Kiess, président du centre d’études et de recherches templières, n’a pas démontré de présence templière, pas plus qu’au Bézu, contrairement à la légende. Pour l’heure, aucun écrit ne vient confirmer cette thèse, uniquement reconnue à Campagne-sur-Aude.

Viennent ensuite deux témoignages des plus passionnants et très empreints d’authenticité :
Celui d’Antoine Captier, tout d’abord. Il est l’arrière-petit-fils du carillonneur de l’église de Rennes-le-Château du temps de l’abbé Saunière, marié avec la fille de Noël Corbu, premier restaurateur du village dans les années « 60 ». Noël Corbu avait hérité des biens de Marie, l’aide de l’abbé Saunière, et légataire universelle de ses biens : « Tout jeune, on courait la campagne pour trouver le trésor car, avant de mourir, Marie disait qu’elle révélerait un secret qui nous rendrait immensément riches. C’est mon arrière-grand-père qui a trouvé le document, mais l’abbé n’a jamais rien donné à ma famille. Quant au restaurant de Noël Corbu, il se souvient de ces soirées, dans
les années « 60 », où des chercheurs venus d’un peu partout venaient raconter des histoires et rêver ensemble de l’hypothétique trésor ». Mais M. Captier trouve son village trop envahi par le «côté fric partout», même s’il le trouve bien restauré, il n’y reviendra pas pour sa retraite. Quant à Germain Blanc-Delmas, il est le fils du maire de Rennes dans les années « 60 », du temps des premières fouilles. C’est le deuxième témoin. Il se souvient de beaucoup de documents brulés qui, à l’époque, ne présentaient pas grand intérêt. Pour lui, le trésor est dans le passé historique de ce que fut Rhedae du temps de sa splendeur et du gisement d’œufs de dinosaures trouvé chez un particulier, inaccessible car sur un terrain privé. André Galaup, ancien journaliste, évoquera les première fouilles et leurs excès et conclura ainsi : « A Rennes, on ne voit pas ce qui est visible et on cherche ce qui est invisible ».
Yves Lignon, quant à lui, ramènera constamment le débat au niveau voulu, à savoir la rigueur scientifique, des témoignages étayés, une histoire du contexte vérifiée et vérifiable. De l’histoire et non des histoires…


Le Bézu

Une Association pour la rénovation
de la tombe de Bérenger Saunière

(article de la Dépêche du 15 octobre 2002)

Yves Lignon regarde Rennes-le-Château depuis le Bézu. Photo DDM

?A l'occasion de cette rencontre avec Yves Lignon, Philippe Marlin, président de l'association L'Oeil du Sphinx, a annoncé la toute nouvelle création de l'association ARTBS (Association pour la rénovation de la tombe de Bérenger Saunière).
" Nous lui devons bien cela, lui qui nous a fait tant rêver " dit Philippe Martin, trésorier. Et on constate qu'on exploite son histoire à beaucoup de niveaux alors que sa tombe est en ruines.
L'objet de cette association est une récolte de fonds pour rénover cette tombe sachant que le don restera indépendant de l'association, ceci afin que chacun puisse rester libre de ses choix.
L'objectif est fixé à l'été 2003 :
 que la tombe soit propre.

Ceci se fera sous la réserve d'héritiers hypothétiques et avec leur accord s'Il y a lieu.
Plus tard, l'association organisera des colloques annuels pour traiter le phénomène de Rennes-le- Château de façon universitaire et scientifique, précise Yves Lignon président d'ARTBS.
Le premier devrait se dérouler en 2004 avec une étude du contexte historique et sociologique de Rennes-le-Château à la fin du XIXe siècle car Rennes-le?-hâteau mérite un tel colloque et l'abbé Saunière mérite qu'en rénove sa tombe conclut Yves Lignon

Contacts : Pour ARTBS,

Tél : . 01.42. 01. 05. 38
ou
Artbs@oeildusphinx.com

 

m!-- DEBUT DU SCRIPT -->