Les Stances de Dyzan

 

 

 

 

L’Enfant-Femme de Coomenoolee

 

 

 

La Vieille raconte l'histoire d'une Enfant-Femme

Qui à l'aurore du Plus Grand des Jours

Issoira de la bondissante écume

Aux graves lointains du Connemarrah.

La plainte du vent en saluera la venue

Dit encore la Vieille

Les cheveux de l'Enfant-Femme seront du plus bel or

Ses yeux luiront du vert de l'Espérance

Elle aura cette beauté que les poètes disent indicible.

 

Nous, hommes-liges, bardes et nobliaux

De Celtie et d'Outre-Ailleurs

Accueillerons l'Enfant-Femme de nos clameurs viriles

Puis, avec emphase nous louerons les Eléments

Et entonnerons d'Ancestraux chants d'Amour qui fièrement, vibreront

Jusqu'aux confins de l'Ere Attendue.

 

La Vieille raconte L'histoire

De ces temps de proche Renaissance

Qui à jamais éloigneront une inique plèbe

Avide de facilité et de lucre

Et qui nous verra

Hommes-liges, bardes et nobliaux

Dépecer le Veau d'Or et en faire festin

Avant que de nous mettre en marche vers le Levant

Pour aller y courtiser notre Orient.

Nous façonnerons dans les antiques forges

Les attributs de la prochaine Royauté.

Quant aux plus Vénérables, ils réécriront

Au long de leurs pas immobiles

Le Destinée des Millénaires à accomplir

Avec les mots des Sagesses inaccomplies.

 

La toison d'Or nous sera transmise

Pénélope tissera nos rituelles toges

D'un Magnifique Habit de Soleil

Nous draperons la nudité de l'Enfant-Femme

D'une couronne d'étoiles, nous coifferons ses longues boucles.

 

LA TERRE, LE FEU, LES EAUX ET LE VENT

SERONT NOS ALLIES ET NOS SEULS MAITRES

IL FAUDRA RECONQUERIR EXCALIBUR

ET KELTIA L'ENCHANTEE RENAITRA, EGALE A HYPERBOREE.

 

 

Jeremy Bérenger.