Les Mondes Perdus

 

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VERSION PRÉSUMÉE DES TABLETTES ZANTHU

Dan Clore ©

 

 

Le dossier comporte également des extraits et des dépliants concernant le Sanbourne Institute for Pacific Studies. L’Institut fut fondé en 1875 ou 76 par Philip Sanbourne, magnat du poisson, qui reçut de son défunt pèreCarlton Sanbourne la maison et la magnifique collection d’objets Polynésiens et du Pacifique. L’Institut était situé sur les plateaux du pic Santiago, près de Los Angeles, en Californie. Après avoir connu une prestigieuse réputation, l’Institut se débattit, au début du XXème siècle, dans de mystérieuses difficultés

En 1928, le conservateur des manuscrits, le Docteur H. Stevenson Blaine, devint fou après avoir essayé d’établir la catalogue du legs Copeland. Les journaux locaux, s’amusant alors de la malédiction du Roi Tut’s, attribuèrent sa folie à l’influence maudite  de l’infâme figurine Ponape. Le bruit courait alors que l’étrange idole avait été la cause de la folie de Copeland.  L’Institut, souhaitant exploiter le scandale, organisa une exposition  du legs Copeland en 1929. L’année suivante, le successeur de Blaine, Arthur Wilcox Hodgkins, devint aussi fou. Obsédé par la figurine Ponape, Hodgkins tua un gardien et mit le feu à l’Institut pour empêcher l’exposition de l’idole.  La figurine de Ponape fut perdue et le domaine endommagé par le feu. La Grande Dépression[11] scella le sort de l’Institut. Financièrement ruiné, Le Sanbourne Institute ferma ses portes en 1933, beaucoup ayant été pour de bon effrayés.

 Durant ses dernières années, l’Institut s’était développé grâce aux aides de Kathleen Lewis, une riche philanthrope. Vers 1980, l’Institut a rouvert son vieux musée et a proposé de financer les projets anthropologiques du Pacifique. Le dossier comporte un nouveau dépliant, complété par l’adresse de l’Institut et son numéro de téléphone.été volées à l’Institut en 1933.

L’Institut possède encore l’original de la traduction des notes de Copeland, qui contient certains dessins détaillés et un fac-similé complet des inscriptions des tablettes.

   

Turner invite Woodson  à venir et à étudier quand il veut, mentionnant que beaucoup de temps s’est écoulé avant que quelqu’un montre de l’intérêt pour les tablettes de Copeland.

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Rapports linguistiques entre les Idéogrammes Archaïques Asiatiques et les Hiéroglyphes des Mayas Yucatans,  avec Précisions Particulières sur les Tablettes Zanthu, par Paul Matthews.

 Ecrits en réponse à la thèse exigée pour l’obtention du diplôme de Maîtrise d’Archéologie à l’UCLA. (Présentés le 17 septembre 1930).

 Ce verbeux et sec document détaille les troublantes similitudes entre les glyphes Mayas des ruines des sites Mayas et les étranges glyphes trouvés sur les dénommées « Tablettes Zanthu » découvertes par Harold Hadley Copeland en 1913. Matthews esquisse brièvement « l’histoire » de Copeland : comment il trouva les tablettes de jade noir dans une tombe ancienne en Indochine et comment il fut le dernier survivant de son expédition vouée au malheur. Matthews mentionne l’effort de Copeland pour traduire les glyphes, publiées comme «  La version présumée des Tablettes de Zanthu ». La traduction de Copeland, en plus de ses théories sur l’origine des tablettes sur le continent perdu de Mu, sont rejetées comme « intrinsèquement incertaines. »

Des glyphes divers venant d’inscriptions sur les sites Mayas sont comparés avec les glyphes des tablettes, avec des conséquences funestes. Matthews ne fait pas d’efforts pour traduire ni les glyphes Mayas ni les glyphes Zanthu, mais démontre plutôt en conclusion que beaucoup d’éléments des deux écritures sont identiques. Matthews ne peut trouver d’autres exemples de glyphes Mayas en Asie. Il se lance plutôt dans un examen des symboles ressemblant aux glyphes Mayas, comme dans les tomes d’occultisme du Livre de Dyzan, L’Ecriture Ponape, et du Livre des Cultes Sans Nom de Von Junst’s. Une corrélation peut, au moins, être cependant concrétisée entre les glyphes Mayas et ces symboles. 

A la fin de ce travail est exprimée une reconnaissance particulière aux Professeurs Morgan et Armitage pour avoir autorisé Matthews à accéder à la Collection secrète de l’UCLA. Le texte, et en particulier les dessins des glyphes et les titres des livres rares, ont été annotés par Woodson.

  

Traduction française de Jacky Ferjault

 

 

 

 

  [11]. La crise économique de 1929 (NdT)